Le premier tome s'intitule "L'orée du bois"
Un soir de juin, Smoky Barbable quitte la grande cité par un chemin ombreux qui mène à Edgewood, l’Orée du Bois, le lieu mystérieux où les arcs-en-ciel rejoignent la Terre. Il vient d’épouser la belle Daily Alice et vivre avec elle dans la maison jadis construite par John Drinkwater, l’architecte excentrique, pour y loger sa famille.
Le conte parle d’un royaume situé à l’intérieur du monde où nous vivons, mais bien plus vaste ; un royaume peuplé d’êtres petits et ailés qu’on croirait sortis de vieilles images fanées. Pourtant l’épouse de John leur parlait. Tous ses descendants ont hérités de ses dons. Mais ni Smoky ni Auberon, le fils que lui donne Alice, ne savent ce que savent les autres. Et Auberon devient amer et secret.
Peut-être ces humains égarés dans le royaume de Faërie sont-ils l’avant garde des envahisseurs, qui raseront les forêts, repousseront les limites de la raison et ruineront l’empire de la magie. Peut être sont-ils pris dans le conte qui raconte et gouverne leurs destins. Et le Conte se poursuit.
Le second tome "L'art de la mémoire"
Smoky Barbable quitta jadis la grande Cité pour épouser la belle Alice et vivre avec elle dans l’incroyable maison d’Egewood. Auberon, leur fils, n’a pas hérité les pouvoirs de ses ancêtres. Alors il retourne à la grande Cité, s’établit chez George Mouse, qui fut le meilleur ami de son père, et rencontre la sensuelle Sylvie, avec qui il découvre l’amour. Il croit échapper au Conte où est inscrit le destin de sa famille ; mais George et Sylvie font aussi partie du Conte.
Ils ne sont pas les seuls. Même dans la grande Cité, on est inquiet. Les détenteurs du pouvoir, qui se réunissent au club des Chasseurs et des Pêcheurs du Pont bruyant, ont même engagé une magicienne pour découvrir quel ennemi inconnu menace leur expansion triomphale aux dépens de la vieille Mère Nature.
Le Conte parle d’un royaume situé à l’intérieur du monde où nous vivons, mais plus vaste ; un royaume peuplé d’êtres petits et ailés, mais immortels. La dernière bataille entre la légende et la réalité va se livrer. Bientôt les défenseurs du rêve devront faire face à l’assaut du progrès ; et à Edgewood, le Parlement des Fées décidera du sort des mondes
Un très bon livre mais cependant très difficile d'accès. Il faut se forcer pour le lire, pour en extraire toute la richesse. Il est vrai que l'intrigue n'est pas exaltante, les personnages pas très charismatiques, ils n'ont pas une vie trépidante. Dans cette histoire, pas de parlement, ni de fées... Enfin si, il y a des êtres féériques, mais cachés. On ne les voit pas, on les sent, comme un bruissement de feuilles, un éclat de rire, l'illusion provoquée par le reflet d'un rayon de soleil. Ca m'a fait penser aux illustrations de Brian Froud. Des personnages qui se fondent dans le décor. Ce que j'ai aimé, c'est tout ce qui est sous-entendu, les non-dits, les secrets... Tout y est magique, les perles de sagesse, chaque geste a sa signification cachée, chaque petite tradition a sa symbolique, le moindre geste quotidien se pare d'enchantement, il faut lire et relire certaines phrases pour y voir cette perle de sagesse. Il inspire une simplicité de vivre, au rythme des saisons et des petits évènements de la vie, une nostalgie... mais de quoi? De leur façon de vivre? De l'époque du Petit Peuple?
Le second tome est plus vivant, il vaut le coup de lire le premier un peu plus lent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
lutineries