vendredi 15 mai 2009

Mon "destin"

La nuit dernière, j'ai fait un rêve. J'étais dans une espèce de manoir. J'arrive dans le salon et je vois plusieurs personnes en train de jouer aux cartes. Celui qui me tournait le dos attira mon regard. Il était plus grand que les autres et portait une espèce de grande robe noire avec un capuchon qui lui couvrait la tête. Il avait une voix qui imposait le respect. Les 3 autres joueurs avait arrêté de jouer et me regardaient. L'un d'eux lui fit:
-Tiens, vous avez ramené du travail à la maison?
-N'ESSAIE PAS DE ME DECONCENTRER.
-Euh...non...je veux dire...derrière vous...
-COMMENT? MAIS QUE FAIS-TU LA? TU ES EN AVANCE. Me dit-il en regardant un sablier qu'il venait de sortir des profondeurs de sa robe.
-Bin, j'sais pas...J'sais même pas où j'suis alors quand à être en avance, euh...On avait rendez-vous?
-OUI, DEPUIS TA NAISSANCE.
-Houlà, bin faut voir ça avec mon père alors, parce que je me souviens pas...J'étais pas vraiment dispo à l'époque...Enfin, j'veux dire...J'avais pas encore d'agenda, quoi...En même temps, vu la gueule de votre montre, si ça se trouve, c'est vous qui vous vous trompez...
-JE NE ME TROMPE JAMAIS.
-Euh, oui mais...J'veux dire...C'est pas super précis comme truc...Suffit d'un grain de sable pour bloquer le mécanisme...Devriez passer aux trucs à cristaux liquides...Remarque, ça fait archaïque...Marrant...J'peux regarder siouplaît? Juste 2 minutes...
-NON.
-Allez, soyez pas crane-heure.
-NON.
-Regardez, je vous l'échange contre la mienne.Hop là!
-NON, RENDS LE MOI. Dit-il en se levant et en se penchant vers moi.
Surpris, je reculai précipitament et trébuchai sur une espèce d'outil qui trainait par terre. Une faux, je crois mais montée à l'envers, je me demande encore ce qu'il espèrait faucher avec ça.
En tombant, je me rappelle l'avoir entendu tonner:
-QUE CROIS-TU? ON NE TROMPE PAS LA "Cling" fit ma montre broyée entre ses doigts osseux. NOUS NOUS RETROUVERONS. C'EST TON DESTIN.
Le choc me fit rouvrir les yeux. J'étais par terre à côté de mon lit. Mes yeux se portèrent sur ma main et contemplèrent l'objet du délit. J'avais ramené le sablier de mon rêve.
Je ne sais pas qui c'était ce mec mais il était glauque. Et si "destin" c'est comme ça qu'il dit rendez-vous, je pense que je peux dire que je suis libéré de mon "destin".

2 commentaires:

  1. sympa le sablier peint en noir que l'on trouve dans n'importes quels commences

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  2. Je ne sais pas si ce commentaire est ironique... En tout cas, je ne filtre pas les commentaires, tout le monde est le bienvenu mais sache que j'apprécierais que tu te dévoile au lieu de rester anonyme. Toujours est-il que oui, c'est un simple sablier que j'ai peint en noir, un objet bien banal. Par contre, je suis assez content du texte qui va avec. Un petit texte à l'humour absurde qui m'a été inspiré par l'oeuvre de Mr Terry Pratchett et en son honneur. Je crois me souvenir que je venais de voir le premier film réalisé, Le Père Porcher.

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