jeudi 2 juin 2011

La lune n'est pas pour nous

Voici le deuxième tome de la trilogie uchronique de Johan Heliot.

Si la colonie libertaire de la Lune prospère grâce à la technologie extraterrestre développée par les Ishkiss, sur Terre rien ne va plus... La France est sous la coupe des ligues fascistes et l'Allemagne nazie se prépare à lancer la plus fantastique offensive de toute l'histoire. A Paris, Léo Malet, jeune cambrioleur anarchiste, fait une drôle de découverte en perçant le coffre d'un certain vieux maréchal. Ce sera le début d'un incroyable périple, qui conduira Léo, épaulé par Albert Londres, des bas-fonds de Paris aux hauts plateaux du Tibet, en passant par la forteresse du Haut-Koenigsbourg, le désert mexicain et Germania.

Hommage à la fois au roman noir et aux chefs-d'œuvre du cinéma, tels La Grande Illusion ou Metropolis, cette plongée dans le chaos des années sombres, où l'humour se teinte lui aussi de noir, convoque dans le même temps les mânes de Georges Simenon et de Philip K. Dick, composant un récit où enquête ? parano et supertechnologie au service de la dictature se combinent pour ne jamais laisser faiblir la tension.

Cette fois, la dimension steampunk est complètement oubliée. Normal, puisqu'on suit l'Histoire uchronique des Ishkiss quelques 30 années plus tard... Désormais, c'est la Seconde Guerre Mondiale qui est revisitée, enfin Seconde, pas vraiment puisque les Allemands ont gagné la Première. Nous suivons Léo Malet, le père de Nestor Burma dans les années 30 dans un une France sous le joug de l'occupation nazie. Il devra aider les Sélénites à se défendre d'un horrible complot ourdi par l'Allemagne fasciste. Nous y croiserons Albert Londres, Hitler, Göring, Himmler, Einstein mais aussi Jean Gabin... Malgré cette absence du steampunk, j'ai bien aimé ce livre par sa vision de l'Allemagne nazie digne d'un Fritz Lang. De très bonnes idées également...

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